Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a décidé de faire le ménage au sein de la classe politique mauritanienne, c’est un euphémisme. Un décret durcissant la loi régissant les partis politiques a ainsi émergé du dernier conseil hebdomadaire gouvernemental.

Dans la foulée, les dispositions du texte ont été énumérées devant la presse par le ministre de l’Intérieur, Ahmadou Ould Abdallah :

Le jeune homme d'affaires M. Ahmedou Ould Mohameden dit Lebahid a organisé, lundi  soir 21 mai 2018 à son domicile à Tevragh-Zeina, un somptueux diner politique auquel ont pris part plus de deux cent (200) cadres, notables et hommes d'affaires de son Groupe, fortement mobilisé en faveur de la candidature, pour un second mandat, du député Mohamed Ould Cheikh, au poste de fédéral de la wilaya du Trarza.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Dr Isselkou Ould Ahmed Izidbih, a reçu, lundi matin, à son bureau à Nouakchott, SEM Hamid Chebbar, nouvel ambassadeur du Royaume du Maroc en Mauritanie.

Au cours de l’entrevue, le ministre a reçu des mains du diplomate marocain les copies figurées de ses lettres de créances en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du royaume du Maroc en Mauritanie.

Le ministre de la Santé, aux termes d’une circulaire, a décidé de la suspension des salaires des médecins participant à une grève totale observée depuis deux semaines en Mauritanie.

Trois perquisitions ont eu lieu lundi chez des proches de l'homme d'affaires et opposant Mohamed Bouamatou. Plusieurs interpellations ont eu lieu aussi dans son entourage : son fils, un de ses collaborateurs et l'épouse du vice-président du groupe Bouamatou.

En Mauritanie, le gouvernement durcit la loi sur les partis politiques. A l'issue de sa dernière réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a pris un nouveau décret qui ouvre la voie à la dissolution des partis sous représentés à l'échelle nationale et régionale.

C’est l’expression d’une profonde indignation. C’est le cri du cœur d’une révolte née de la colère, de la déception et du dégoût engendrés par les conditions dans lesquelles se sont déroulées les opérations d’implantation de notre Parti l’UPR au niveau de la commune d’Atar.

En Mauritanie, la sécheresse née d’un déficit pluviométrique enregistré cette année fait planer le spectre d’une grande famine. Elle sévit notamment dans les régions agropastorales où, cette saison, il n’y a pratiquement pas eu de culture de céréales, principale source alimentaire pour près d’un million de personnes.

Bientôt, tous les partis politiques mauritaniens «coupables» d'avoir boycotté des élections deux (2) fois de suite seront d’office dissout. Ce, en vertu d’une nouvelle législation.

Les évènements se précipitent pour donner une image plus claire de ce que mijote la majorité pour que son «champion», le président Aziz, reste aux commandes, après 2019, même en ayant quitté la présidence ! La restructuration du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UPR) se précise maintenant comme une action de «récupération», exactement comme la mise à mort du Sénat, en août 2017.